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Les hellébores en pratique

Plantes sans grands soucis, les hellébores peuvent vivre plus d’une dizaine d’années au même emplacement sans exiger de soins particuliers. Fidèlement, les fleurs seront de retour chaque année en février. Quelques conseils permettent d’obtenir les meilleurs résultats.



Bien acheter

En février, il ne faut pas seulement se laisser séduire par une nuance de couleur et une forme de fleur. Pour disposer d’une plante de qualité, il faut aussi observer la vigueur. Une hellébore bien développée dans un pot de deux litres pourra mieux affronter la concurrence de ses futures voisines dans le parterre qu’une plante vendue dans un petit pot. De nombreuses racines s’échappent des trous de drainage sous le pot ? C’est bon signe ! La plante va bien s’implanter.
Il faut aussi observer si l’hellébore ne porte pas de tâches noires. Si c’est le cas, la plante est porteuse de la maladie cryptogamique qui affecte souvent les hellébores subissant une atmosphère trop humide. Ne surtout pas l’acheter.

Un peu d’ombre

Élevées en serre froide avec un arrosage attentif, nos hellébores vont souffrir si nous les gardons trop longtemps en pot sur la terrasse dans l’attente de leur plantation. Elles vont subir de fortes variations de température et d’hygrométrie avec le risque de favoriser la pourriture de la base des tiges florales. Sauf s’il gèle, l’idéal est de planter les hellébores directement après l’achat. L’emplacement idéal : un peu d’ombre. Les hellébores n’aiment pas la chaleur et les terrains trop secs pendant l’été. La proximité d’une haie, d’un arbre ou d’arbustes est idéale, surtout dans les terrains argileux lourds et humides. Les racines des ligneux favorisent le drainage.

Un grand trou

Pour obtenir des plantes en pleine forme, il faut un grand trou. La terre est travaillée sur au moins quarante centimètres de profondeur et autant de largeur. Dans un sol argileux, deux seaux de compost et un seau de sable du Rhin sont apportés dans le trou en guise d’amendement. Dans les terrains acides à rhododendrons, quelques poignées de dolomie permettent d’obtenir un pH plus favorable. Les racines en chignon à la base de la motte sont dégagées pour un bon étalement dans le trou. Du compost est étalé autour de la plante en surface. Cette couverture nourricière favorisera le maintien de l’humidité pendant les canicules de l’été.

L’hellébore du balcon

Pour cultiver une hellébore en conteneur sur une terrasse ou un balcon de ville, il faut choisir un pot d’au moins 40 cm de diamètre. Les clés de la réussite : un drainage efficace durant les périodes de pluie avec des graviers au fond du pot, un terreau pour jardinières de première qualité additionné d’un peu de corne broyée pour une plus longue fertilité, un arrosage par capillarité en plaçant le pot dans une grande soucoupe (et en l’enlevant pendant les périodes de pluie). La potée séjourne à l’ombre pendant l’été. Dès la seconde année, suppléer la perte de fertilité du terreau en apportant deux fois de l’engrais liquide “plantes d’intérieur” (riche en azote) après la floraison et quatre fois de l’engrais liquide “tomates” (riche en phosphate) en septembre et octobre pour maintenir la vigueur de la croissance et de la floraison.

Couper les feuilles

Quand les hellébores fleurissent, toutes les feuilles sont coupées pour mettre les floraisons en valeur. Ce vieux feuillage qui peut favoriser l’apparition de tâches noires sera vite remplacé par de nouvelles feuilles.

 
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