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moins de pulvérisateur et plus de coccinelles

La santé de la planète nous inquiète. Le film d’Al Gore et l’hiver si doux ont placé le réchauffement climatique parmi les grandes préoccupations du moment. Dans la foulée, nombre de questions environnementales reviennent à la une. Côté jardin, le changement des mentalités est net.



Il suffit de voir le nombre de livres consacrés au jardinage plus respectueux du milieu qui sont sortis de presse pour ce printemps. Les thèmes les abordés : l’accueil de la vie sauvage et la réduction de l’utilisation des produits de traitement.

Moins d’antiherbe

En ce moment, les herbes indésirables sont de retour dans les sentiers ainsi qu’entre les pavés ou les dalles des terrasses. Les herbicides utilisés sur les surfaces dures comme les trottoirs ou chemins sont lessivés par les pluies et entraînés par les eaux de ruissellement vers les cours d’eau. Les stations d’épuration ne peuvent éliminer ces produits qui rejoindront en finale le milieu marin.

La solution alternative la plus simple et la plus économique est tout simplement l’huile de bras. Un crochet vendu en jardinerie permet de désherber facilement les petites surfaces en dur. Il fait merveille entre les dalles, les pavés ou les graviers. Dans les allées recouvertes de dolomie, les herbes indésirables sont éliminées sans difficulté avec une simple binette.

Des brûleurs à gaz sont maintenant présentés dans les jardineries. Leur chaleur fait éclater les cellules végétales des herbes indésirables. La plante se dessèche durant les jours qui suivent. Nous pouvons aussi utiliser tout simplement de l’eau bouillante. Il n’est pas nécessaire de chauffer spécifiquement de l’eau pour ce traitement. De l’eau bouillante peut être récupérée chaque jour lorsque nous égouttons les pommes de terre, les pâtes ou les haricots verts.  Les herbes indésirables fortement enracinées comme le plantain ne seront pas tuées directement mais des traitements répétés affaibliront la capacité de la racine pivotante à régénérer la plante.

Coccinelles anti-pucerons

Coccinelle

Les jardiniers utilisent de moins en moins leurs pulvérisateurs et apprennent de nouveaux gestes.

En mai prochain, quand la végétation se développera à toute allure, des pucerons pourront vite former des colonies importantes sur certaines plantes dont ils pourront compromettre la croissance des pousses tendres.

Plutôt qu’une pulvérisation, l’introduction de larves de coccinelles fait son chemin. Elles sont produites à Alleur, près de Liège.  Dans une salle climatisée, des coccinelles à deux points (Adalia bipunctata, une espèce de notre faune) vivent dans de petits vivariums. Chaque jour, les techniciens recueillent leurs œufs. Après quatre à huit jours, ils donnent naissance à des larves expédiées par la poste aux jardiniers ayant passé leur commande via une jardinerie.

Les larves de coccinelle consomment de grandes quantités de pucerons pour assurer leur croissance au fil de trois mues et se transformer ensuite en insecte adulte. Déposées sur les plantes parasitées, les larves se mettent aussitôt en chasse. Chaque puceron éliminé freinant le cycle de reproduction exponentielle de ces insectes, l’introduction de larves de coccinelle dès l’apparition des premiers parasites permet de limiter les dégâts.

 
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