Un chèvrefeuille convient bien pour habiller généreusement de verdure un mur qui semble trop nu.

La condition pour un bon résultat : un support solide. Les croisillons de bois ou de plastique vendus dans les jardineries sont juste assez résistants pour supporter une clématite. Un chèvrefeuille développe du bois au fil des ans et peut devenir d’autant plus lourd que des variétés s’élèvent allègrement au delà de trois ou quatre mètres.

Le Lonicera japonica ‘Halliana’ aux fleurs blanches devenant jaunes peut atteindre six mètres de haut. Pour le soutenir et le guider, autant construire soi-même un support quadrillé avec des lattes de bois. Attention à la rouille. Il faut des vis de qualité, zinguées ou galvanisées, pour résister aux intempéries et ne pas tacher le mur. Les tiges du chèvrefeuille sont réparties en éventail sur le support pour couvrir toute la surface. Quelques années seront bien sûr nécessaires avant que le chèvrefeuille ne fasse preuve de toute sa luxuriance. Le parfum tout en finesse du chèvrefeuille sera bien présent dès le soir venu. Il suffira d’ouvrir une fenêtre pour le percevoir à l’intérieur.