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Une joie simple : les cardères sous le givre

Aujourd’hui, le givre recouvre les inflorescences sèches des cardères (Dipsacus sylvestris). Cet instant de contemplation n’est pas la seule joie offerte par cette plante sauvage.



Dès les premiers froids, des chardonnerets, parmi les plus beaux oiseaux de notre faune, visitent le jardin. Par groupe de deux ou trois, les voici perchés sur les cardères dont ils extraient patiemment les graines.

Cardère sous le givrePour donner à la cardère une place privilégiée dans nos parterres, nous avons récolté des graines dans la nature. Simplement semées en automne sur le sol nu, elles ont donné naissance au printemps suivant à des plantules formant vite des rosettes reconnaissables aux petites pointes piquantes qui ornent le dessus des feuilles.

L’été venu, les rosettes restent rosettes, sans tige ni fleurs car la cardère est une plante bisannuelle. Avant de fleurir, elle accumule des vivres dans sa racine et brave un hiver. Dès le mois de mai suivant, chaque rosette forme une tige centrale, puis des tiges latérales portant les floraisons. En juillet, les hampes florales peuvent dépasser deux mètres de haut et s’ornent de capitules aux floraisons d’un bleu lumineux. Ce sont alors les abeilles qui visitent les cardères.

 
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